"Ma France en entier, pas à moitié" (Ed. Les liens qui libèrent). Retenir le titre sera facile : l'auteur le répète contractuellement au moins cinq fois dans chaque émission, parmi ses autres tubes plus anciens
("La France des bourgs et la France des tours"). Dans ce nouveau livre, il poursuit dans la même veine qu'avant la purge du printemps : la gauche ne doit pas seulement s'intéresser aux "quartiers populaires", mais aussi, explique-t-il à Apolline cde Malherbe, à la France
"des vigiles de Securitas en CDD, des éboueurs qui se lèvent à quatre heures du matin et qui viennent de perdre leur prime, des aides-soignantes qui ne pourront pas offrir à leur fille leur activité poney, même s'ils votent RN."
Cette division artificielle de la France en deux
">"moitiés"est en elle-même, grossière. Dans
"la France des tours", en cherchant bien, ne trouverait-on vraiment aucun vigile, aucune aide-soignante, aucun éboueur ? Mais sans doute Ruffin veut-il adresser à LFI un autre reproche, qu'il n'ose pas formuler, et qu'il dissimule derrière cette formule-valise de "France des tours". Dans son livre, lit Apolline de Malherbe, il avoue avoir fait en 2022, à sa grande honte, une
"campagne au faciès". En substance, il a constaté que les tracts portant la photo de Mélenchon remportaient un grand succès dans la "France des tours" (comprendre, chez les Noirs et les Arabes), et agissaient comme repoussoirs auprès des petits Blancs -notons qu'il ne parle pas de
"tracts pour les Noirs et les Arabes", comme le résume faussement Sonia Devillers. De ce constat, sans doute, la brutalité du changement de formule de ses propres tracts entre les deux tours de la législative de 2024, et la violence de ses coups contre Mélenchon, manifestement dictées par la panique.
Après les élections, le chantier de concassage de la gauche en mille morceaux se poursuit sur vos écrans. Après la surmédiatisation des opposants socialistes à Olivier Faure au cours de la séquence Cazeneuve -on n'aura jamais autant vu Nicolas Mayer-Rossignol, ni Carole Delga- place à la séquence Ruffin. L'ex-Insoumis publie un livre :
"Ma France en entier, pas à moitié"(Ed. Les liens qui libèrent). Retenir le titre sera facile : l'auteur le répète contractuellement au moins cinq fois dans chaque émission, parmi ses autres tubes plus anciens
("La France des bourgs et la France des tours"). Dans ce nouveau livre, il poursuit dans la même veine qu'avant la purge du printemps : la gauche ne doit pas seulement s'intéresser aux "quartiers populaires", mais aussi, explique-t-il à Apolline cde Malherbe, à la France
"des vigiles de Securitas en CDD, des éboueurs qui se lèvent à quatre heures du matin et qui viennent de perdre leur prime, des aides-soignantes qui ne pourront pas offrir à leur fille leur activité poney, même s'ils votent RN."
Cette division artificielle de la France en deux
"moitiés"est en elle-même, grossière. Dans
"la France des tours", en cherchant bien, ne trouverait-on vraiment aucun vigile, aucune aide-soignante, aucun éboueur ? Mais sans doute Ruffin veut-il adresser à LFI un autre reproche, qu'il n'ose pas formuler, et qu'il dissimule derrière cette formule-valise de "France des tours". Dans son livre, lit Apolline de Malherbe, il avoue avoir fait en 2022, à sa grande honte, une
"campagne au faciès". En substance, il a constaté que les tracts portant la photo de Mélenchon remportaient un grand succès dans la "France des tours" (comprendre, chez les Noirs et les Arabes), et agissaient comme repoussoirs auprès des petits Blancs -notons qu'il ne parle pas de
"tracts pour les Noirs et les Arabes", comme le résume faussement Sonia Devillers. De ce constat, sans doute, la brutalité du changement de formule de ses propres tracts entre les deux tours de la législative de 2024, et la violence de ses coups contre Mélenchon, manifestement dictées par la panique.
Le blog Obsessions est publié sous la seule responsabilité
de Daniel Schneidermann, sans relecture
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