En kimono bleu électrique, à peine sortie du tatami, encore essoufflée de son combat et surtout, passée à côté de la médaille de bronze olympique, la judokate Marie-Ève Gahie répond à France 2. Le journaliste n'amorce pas l'interview par une question. Il commente son échec. "Marie-Ève, c'est très dur, vous venez seulement d'essuyer vos larmes. C'est une énorme désillusion, parce que, franchement, on y croyait à cette médaille de bronze..." Le visage perlé de sueur, encore gantée de ses protections aux mains, à la descente du ring, la boxeuse Estelle Mossely fait elle aussi face à une question rhétorique, en guise d'interview après son élimination. "Estelle, je suppose que l'accueil du public et l'ovation à la fin vous ont fai...
À la sortie des compétitions, les athlètes des Jeux doivent répondre quasi immédiatement à des interviews télé, parfois encore en train de suer de l'effort. Ce, même quand ces sportifs ou sportives viennent de vivre un échec difficile. L'exercice peut se montrer ingrat, stérile, mais aussi compliqué pour la presse. Plusieurs journalistes de sport expliquent en quoi les interviews post-flop sont un exercice à part entière.
En kimono bleu électrique, à peine sortie du tatami, encore essoufflée de son combat et surtout, passée à côté de la médaille de bronze olympique, la judokate Marie-Ève Gahie répond à France 2. Le journaliste n'amorce pas l'interview par une question. Il commente son échec. "Marie-Ève, c'est très dur, vous venez seulement d'essuyer vos larmes. C'est une énorme désillusion, parce que, franchement, on y croyait à cette médaille de bronze..." Le visage perlé de sueur, encore gantée de ses protections aux mains, à la descente du ring, la boxeuse Estelle Mossely fait elle aussi face à une question rhétorique, en guise d'interview après son élimination. "Estelle, je suppose que l'accueil du public et l'ovation à la fin vous ont fai...">